Née à Saint-Didier-au-Mont-d’Or (Rhône) le 24 décembre 1929.


Henriette Ponchon de Saint André commence de photographier sa famille, dès ses douze ans, avec le « Piccolette » de ses parents, un petit appareil 4,5X6,5 cm proposant 4 réglages de diaphragme et  3 de vitesse…

Après avoir travaillé pendant vingt-cinq ans dans l’entreprise familiale en tant que peintre-décorateur sur jouets de bois (« c’est ainsi que j’ai appris la minutie, et le geste juste », dit-elle) elle revient finalement à la photographie dans les années soixante et devient Conseiller Technique et Pédagogique « photographie, image et son » dans le secteur de l’éducation populaire. Ces 25 années d’enseignement ont été pour Henriette l’occasion de rencontrer un public très varié (« des jeunes,  des moins jeunes, des chômeurs, des responsables, des juges, des prêtres, des grands délinquants ») de nombreuses nationalités et de cultures très différentes. Henriette Ponchon de Saint André prolonge cette expérience des rencontres par une série de voyages – Roumanie, Portugal, Turquie… – qui eux-mêmes la mèneront, toujours plus loin et toujours seule (« on ne peut bien photographier que seul ») sur les rives du Gange ou aux abords de Teotihuacan… 

Prix Ilford en 1977 pour ses images noir et blanc aux Iles Hébrides (Ecosse) Henriette commence de montrer régulièrement ses photographies – après un stage de tirage chez Jean-Pierre et Claudine Sudre – en enchaînant les expositions : Ambassade de l’Inde à Paris (1990), Maison de l’Image à Mexico (1997) etc.

En 1992 elle intègre les Collections du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque Nationale de France. 

Aujourd’hui, Henriette continue de travailler et réalise des tirages  de négatifs qui attendent patiemment dans les coffres de son laboratoire ; elle organise aussi toujours des stages pour transmettre sa passion.